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24 heures du Mans roller en solo

27 février 2011

Pas de Mans cette année

Suite à d'autres loisirs et autres responsabilités, je n'ai pas eu le temps et l'envie de bien me préparer pour cette édition 2011. Peut-être irai-je faire des courses de 6h mais, là encore, l'envie est beaucoup moins forte... Je pense vouloir me tourner vers des longues distances à roller ou à vélo, rallier des grandes villes... Mais pour le moment, c'est la pause.

 

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8 décembre 2010

15 kilomètres en 1h21

Les 15 kilomètres des berges de Conflans. Petit tour sous la neige. Assez tranquille au début mais une fin difficile après la sente des laveuses ! Merci à François de m'avoir "drivé" ...

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25 novembre 2010

Periode calme...

Depuis Chartres, j'ai clairement calmé le jeu : je ne fais plus 48km par jour, seulement 2 fois tous les 15 jours. La nuit et surtout la pluie ne me permettent plus de sortir régulièrement les patins. On gros, c'est plutôt calme.

Pour faire plaisir à un pote, je me suis inscrit à une course à pied : 15km dans Conflans. J'ai donc essayé 2 fois de faire l'aller-retour jusqu'à mon boulot. 8,2 km. La première sortie fut difficile car de nombreux muscles n'avaient quasiment jamais travaillé ! J'ai eu des crampes pendant 4 jours ! Ma deuxième sortie, aujourd'hui, c'est mieux passé : 40 minutes à l'aller et 43 au retour. Un petit 12km/h de moyenne...


Agrandir le plan

20 octobre 2010

6h de Chartres 2010 - 111km

C'est plutôt confiant que j'arrive à Chartres ce dimanche matin. Je sais que je ne vais pas forcer, que je resterai à mon rythme. Par rapport à l'an dernier, il fait toujours aussi froid mais la piste est sèche. Je pourrai profiter pleinement de la descente dès les premiers tours.

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Aux couleurs de l'été indien...

Aux différentes tables, je retrouve des camarades de Cergy puis Franck en T-shirt (mais bien sûr...). J'échange aussi quelques mots avec Kat et Loïc puis avec Chiken Solo qui se souvenait de moi depuis le Mans.

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Froid? Franck? Jamais !

Nous sommes tous invités à faire un tour de reconnaissance de la piste et je constate, encore plus cette année, qu'il y a deux parties de circuit bien distinctes : la descentes avec un super revêtement et les deux autres tiers gratonneux. 

Mon objectif est de faire plus que l'an dernier (136km sans véritable entraînement pendant deux mois) tout en gardant une allure régulière. Je n'ai pas prévu de faire de pause donc j'ai tout ce qu'il faut dans le sac. Il y a aussi un ravitaillement solo de prévu.

Le départ est donné. La première masse de patineurs s'échappe tandis que je démarre tranquillement. Je n'ai aucune douleur musculaire et le froid ne m'handicape pas. J'avance au feeling et me rends compte, en regardant le chronomètre, que je roule en 5 minutes par tour sans effort. 

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On va laisser partir les premiers...

Pendant la première heure, je me fais doubler par celui qui avait profité de mon aspiration pendant la course précédente. Je le laisse filer en pensant que plus tard, il ralentirait peut-être... Je me sens vraiment bien. Je rejoins ensuite une solo (Velyse) que je double dans la deuxième partie du circuit et qui me redouble dans la descente. Nous jouons à ce petit jeu pendant quelques tours puis nous nous aidons pendant 2 tours. Nous arrivons ainsi à rejoindre un groupe de solos que j'arrive à doubler alors que Velyse reste derrière.

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Enfin des gens à mon allure !

Entre la deuxième et troisième heure, il ne se passe pas grand chose... Je tourne toujours en cinq minutes. Je ne bois presque pas, je n'ai pas faim et ne suis pas essoufflé. Je double un train de solos avec Kat et Loïc. Je retrouve également Chicken qui n'est pas au mieux de sa forme. Un peu plus tard, je rejoins le gagnant d'Orléans qui a l'air de peiner : il me dit qu'il a mal au dos et je ressens vraiment sa frustration ! 

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Là, je suis encore bien, j'arrive à doubler ce groupe...

Au bout de trois heures trente de course, je commence à sentir les premiers signes de fatigue et c'est à ce moment que la force du vent s'intensifie. Dans le deuxième tiers de course, tout le monde se paye un vent de face glaçant tout en patinant sur un sol qui semble de plus en plus rugueux. Mes chevilles sont faibles et je pousse en utilisant beaucoup le haut du corps. J'essaye de reprendre des forces en avalant quelques compotes données au ravitaillement.

Une demi heure plus tard, j'ai besoin d'une pause pour me masser les jambes. Je m'arrête au niveau de mes affaires et en m'asseyant, je ressens une douleur au niveau des lombaires. J'ai beau étirer mon dos, le mal ne part pas... Pour les jambes, c'est bon ! Je relance la machine après avoir mangé un peu de taboulé. Dans mes poussées, la gêne dans le dos est persistante. 

J'ai ralenti mon allure en ne patinant presque plus dans la longue descente... Mais il ne reste plus qu'une heure ! Mes lombaires me font souffrir et les jambes manquent encore de force. Je me fais doubler par des solos, dont Kat,  qui roulaient moins vite en première partie de course. J'essaye de m'accrocher mais je ne tiens que trois tours. C'est à la cinquième heure de course que je décide de faire une dernière pause au niveau de l'arrêt de bus. Une fois assis, la douleur dans le dos devient très intense. J'essaye de garder bonne figure devant les bénévoles qui me demandent si je vais bien.

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Je m'accroche difficilement au groupe de Kat...

Trois minutes se sont écoulées, je repars et là : impossible d'avancer ! Je dois garder mon pouce enfoncé dans le bas de mon dos pour contrôler le "coup de couteau" sur chaque poussée. Je suis encouragé par les bénévoles sur le bord de piste mais le problème n'est plus dans la motivation ou dans la fatigue. 

Je finis mon tour et suis obligé de stopper ma course pour de bon. Un coureur de Chartres me demande pourquoi  j'abandonne si près de la fin et ma réponse ne lui semble pas très convaincante ! Je range les patins, je ne peux même plus m'étirer. Je soulève avec peine mes sacs, je rends ma puce et boite jusqu'à ma voiture.

Résultat : 111km en 5h17.

16 octobre 2010

Demain les 6h de Chartres

C'est probablement sous la pluie que va se dérouler ma dernière course de l'année. Ma claque à Orléans m'a vraiment refroidi par rapport à l'idée de performance dans un classement. La conséquence de tout ça a été l'oublie totale de ce pourquoi je roulais jusqu'alors : se battre, peut-être mais contre soi, tout en prenant du plaisir !

Mon objectif à Chartres est de battre mes 136km de l'an dernier en croisant les doigts pour qu'il y aie les mêmes conditions climatiques. Sinon, je ferai de mon mieux...

 

Après cette course, je fais une pause sur le long trajet du matin car il fait trop nuit pour distinguer quelque chose ! En contre partie, je reprends des sorties longues le mercredi ou le dimanche.

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3 octobre 2010

6h d'Orléans - 132 km

C'est un peu fatigué mais plein de bonnes intentions que je pars pour cette course à Orléans. M'étant levé pas trop tôt, j'arrive en forme à 14h30, avec un bon Mac Do sous le coude, aux tables des solos. Je retrouve mes camarades d(e) (in)fortune, notamment Franck qui est comme un poisson dans l'eau ici.

Je discute un peu avec des coureurs de Montpellier, Kat et un Parisien avant de retrouver Sixties qui arrive toujours au dernier moment...

Le départ est donné à 16h15. Voyant la vitesse à laquelle la course commence, je m'enflamme moi aussi et pars vraiment très vite ! Après quelques mètres, il faut déjà faire attention aux ralentisseurs et choisir son passage...

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Des embûches à la Mario Kart !

Après deux ou trois tours, je me sens vraiment bien et je n'ai aucune douleur musculaire. Je décide alors de continuer sur ce rythme effréné, je dirais même en sur-régime. Malgré ma vitesse, je me fais quand même doubler par un train de solos (oui, ceux qui roulent à 26 de moyenne...) Toujours dans la première heure, je rattrape un solo, plutôt massif, qui roule à peu prêt à ma vitesse. Je le double dans le faux-plat et je sens qu'il se colle derrière moi pour profiter de l'aspiration... Dans cette première partie de course, je double plusieurs fois Franck et 2 fois Sixties (qui roule un peu plus vite que moi d'habitude). Ce dernier me prévient que je roule trop vite... J'aurais dû l'écouter !

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Flagrant délit d'aspiration permanente...

Au bout de quelques tours, l'individu collant n'a toujours pas bougé et surtout n'a pas du tout cherché à m'aider en contre partie ! Ca me met un peu en colère mais je continue à travailler pour nous deux jusqu'à la fin de la deuxième heure de course. C'est à ce moment que nous rattrapons le train des solos intégrant les Montpelliérains. J'essaye de les doubler alors que mon suiveur s'intègre dans la masse soliste... Malheureusement et logiquement, à cet instant, je perds totalement mes forces. Aucun moyen d'avancer ! Je suis dépassé par la file de solos précédente  et je ne peux que les regarder s'échaper.

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Cette deuxième partie de course sera la plus dure : je me laisse descendre dans la ligne droite des stands et ne fais l'effort que sur le faux plat de l'autre côté. Je commence aussi à compter les tours et à regarder le chronomètre installé en bord de piste... Quelle bêtise d'être allé si vite ! J'ai vraiment envie d'abandonner ! 

Au bout de la troisième heure, j'essaye de tenir encore quelques tours en me disant "Allez ! Encore un!". Cela ne tient qu'à une ou deux seconde dans sa tête : on passe devant le banc avec ses affaires et on ne s'arrête pas. J'en profite pour prendre de l'eau et des compotes données par les organisateurs mais  ça ne passe pas très bien dans l'estomac. A trois heures quarante de course, je m'arrête enfin; fatigué, nauséeux et affamé. 

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Face à mon sandwich, je dois vraiment lutter pour avaler quelques bouchées. Je discute avec le solo parisien qui fait une pause lui aussi. Je n'ai vraiment pas envie de repartir... Un quart d'heure plus tard, je me secoue un peu et relance la machine avec des jambes fragiles et un estomac quasi vide. La consigne que je me donne, c'est d'aller à la vitesse à laquelle je rentre chez moi à roller après une journée de travail. Cet état d'esprit me redonne un peu de force et de courage. Je retrouve une vitesse supérieure à l'heure précédente.

Sans excès, j'avance à une allure très correcte et les nausées se sont faites oublier. A la cinquième heure de course, je ne peux m'empêcher de faire le parallèle avec mon chemin du retour à la maison : "C'est comme tous les jours ! Tu t'arrêtes pas quand tu rentres chez toi ! T'es pas crevé en arrivant !". Malheureusement, j'avais laissé l'eau sur la table en me disant que je serai ravitaillé par les organisateurs mais ces derniers ont disparus! Je prends 1 minutes de pause, à la tombée de la nuit, pour me désaltérer car ma gorge est vraiment sèche.

Quand je repars, c'est le deuxième coup de bambou ! Plus d'énergie et un début de nausée. J'avance tout de même au rythme habituel ("comme à la maison ! comme à la maison!"). A 20 minutes de la fin, je retrouve un train de solos paisibles, je m'accroche à eux pensant que de toutes façons, je n'aurai pas la force de doubler les 8 personnes. 

Les quatre derniers tours s'enchainent. la ligne d'arrivée est passée : c'est fini ! Ouf ! Je ne retrouve même pas l'appétit après la course ! De plus, j'ai une énorme ampoule sur le talon (boouuuuuhhh !)

Note pour plus tard : ne pas faire le kéké en début de course ! Rester humble ! 

 

14 septembre 2010

6h d'Orléans - 2 octobre 2010

J'ai repris le boulot et donc les trajets de 24 km, deux fois par jour ( lundi, mardi, jeudi et vendredi). J'ai l'impression que le voyage en Vendée a laissé quelques traces. A vélo, je suis passé de 28km/h de moyenne à vélo en juin à 26,5km/h (voire 27km/h)  en ce mois de septembre. J'ai également un peu mal aux cuisses le soir et une fatigue latente mais pas trop génante.

J'ai aussi la flemme de me lancer dans des grands parcours à vélo ou à roller. Pas plus de 70km par sortie depuis la fin août.

Cependant, une prochaine course me motive quand même : les 6h d'Orléans. Le "circuit" semble un peu court... mais bon, on verra bien. Mon résultat au circuit Carole me donne envie de remettre ça même si cela s'apparentait plus à de la chance qu'à une véritable performance...

 

14 août 2010

Herblay - Saint Gilles Croix de Vie à vélo

Envisager un tel parcours en 24 heures était tout simplement impossible! Ca a été dur et même très dur parfois. D' une part à cause d'un vent d'ouest de face en permanance et d'autre part avec pas mal de kilomètres en plus sur des routes vallonnées. Une nuit dans un hôtel d'Angers n'a vraiment pas été de trop !

1. Herblay - Poissy (14,7km)

On est jeudi 12 août, 7h30. Je ne suis pas trop chargé et j'ai réussi à équilibrer les charges sur le vélo. Mon sac à dos n'est pas lourd. Par contre, je suis gêné par le poids du sac de guidon qui me retire un peu de liberté de mouvement. Il ne fait pas très chaud, genre 13 degrés et le soleil à l'air de montrer sa tête... La petite lampe que j'ai installée à l'avant de mon casque gêne un peu ma vision.

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Une bonne tête de vainqueur...

Je suis en route depuis 20 minutes et déjà un premier incident : une crevaison à l'avant ! Je décide alors de vider le sac sur le guidon et d'alourdir mon sac à dos. Je repars et quelques minutes après, je suis obligé d'augmenter la pression des pneus car je ne me sens pas à l'aise. Mes nouveaux pneumatiques s'écrasent et je dois gonfler les chambres à fond.

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Laurent Jalabert? Crevaison à l'avant?!

Autre problème : le vent qui est malheureusement pile dans la direction que je dois suivre pendant tout le trajet...

2. Poissy - Plaisir - Montfort l'Amaury (27,1 km)

Pour aller à Plaisir, je m'engage dans plusieurs côtes que je connais bien. Je suis en revanche plus inquiet pour la météo. En effet, il y a un vent de face persistant et aussi du brouillard !

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IKEA au mois de décem... d'août !

J'accueille avec joie la descente de Neauphle le Château avant de me lancer, à travers champs, vers Montfort. Le vent est assez handicapant. Sur du plat où je devrais être entre 28 et 30km/h, je me retrouve à 22km/h sur le petit plateau à forcer pour conserver de la vitesse !

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Une bonne moyenne de coureur à pieds...

Arrivé à Montfort, je me perds un peu en traversant le centre ville pavé et en m'engageant dans une côte vers St Léger en Yvelines.

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3. Montfort l'Amaury - Nogent le Roi (34,3km)

C'est un segment assez agréable, dans la forêt. Après une côte, je suis tranquilement la route vers St Léger en Yveline qui se termine par une belle descente. Une fois en ville, je n'arrive pas à trouver la "route des grands coins" et m'engage sur la D936... Je croise un cycliste qui m'indique la route vers La Boissière Ecole.

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Une aide précisieuse !

J'ai dû faire un détour de plusieurs kilomètres... Je passe ensuite par Dancourt puis j'arrive à Nogent le Roi après 3h30 de route. J'en profite pour faire une pause boisson à une station service et commence un sandwich en reprenant la route.

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4. Nogent le Roi - Chateauneuf en Thymerais - La Loupe - La Fourche (59,8km)

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Le centre de Nogent le Roi

Gros morceau qui, en théorie, devait se passer sans difficulté car il n'y avait aucun relief particulier. En réalité, le vent m'a beaucoup gêné dans les champs. A Chateauneuf, la direction "Le Mans" est indiquée. Il ne reste plus qu'à se laisser guider. Ayant repris des forces, j'ai pu faire cette partie d'une traite et ce jusqu'à Nogent le Rotrou.

5. La Fourche - Nogent le Rotrou (10,2km)

A ce point, je voulais éviter la Nationale mais comme il n'y avait pas beaucoup de voitures, j'ai continué. A Nogent, je m'arrête au Leclerc pour une bonne pause bouffe et pour tenir au courant la famille ! Je repars sur les coups de trois heures et traverse la ville en direction de la Ferté Bernard.

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6. Nogent le Rotrou - La Ferté Bernard (21,8km)

La sortie de la ville se fait en montée. La température commence enfin à monter et je retire mon sweat. En direction de la Ferté, je quitte la route principale pour passer par Ceton où j'aurai droit à ma deuxième crevaison à 16 heures.

Une fois arrivé, je suis la direction du Mans.

7. La Ferté Bernard - Champagné (33,4km)

Je poursuis ma route sur la D323 qui est directe mais qui est surtout très empruntée. On se croirait sur une Nationale et je me fais doubler en permanence par des camions. Malgré une légère fatigue, j'ai le morale et je fais face au vent avec énergie.

Quelques kilomètres avant Champagné, je crève à nouveau (17h55) : il ne me reste plus qu'une chambre à air ! J'espère pouvoir tenir jusqu'au Mans (environ à 20 km) afin d'en acheter de nouvelles... J'avais prévu de contourner l'espèce de rocade par une route au niveau de la ZA de la Forêt mais au dernier moment, j'ai eu peur de me tromper. Je me lance donc sur la voie rapide.

8. Champagné - Circuit des 24 h - Arnage (18,7km)

Je sors au niveau du Leclerc, fais quelques courses et m'engage sur les petites route de la Sarte vers le circuit. Je suis un peu perdu dans mes cartes alors je demande à des personnes de m'indiquer le circuit : là, aucune n'est capable de m'indiquer un bon chemin alors que le circuit est tout prêt ! Je suis une direction pendant plusieurs kilomètres qui donne finalement sur l'autoroute de Tours ! Je fais demi-tour et me renseigne auprès d'un cycliste qui m'indique la direction de Ruaudin. Je commence vraiment à avoir faim et je rage de faire ce grand détour. A Ruaudin, je demande une nouvelle fois mon chemin et on me dit d'aller vers Arnage (oui, c'est de nouveau sur mes cartes!)J'arrive au Mac Do, prêt du circuit des 24 heures, je m'arrête pour manger.

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Pas le temps de faire un cadrage correct !

Pendant le repas, je sens la fatigue m'envahir. Cela va faire 12 heures que je suis parti ! Après le repas, je m'étire un peu et repars. Je fais volontairement un détour pour me prendre en photo à l'entrée du circuit (genre "j'y étais") mais cet écart se fait face au vent et en faux-plat... Je repars enfin en direction d'Arnage.

9. Arnage - Clermont Créans (30,4 km)

A la sortie d'Arnage, je empreinte là encore un grand axe. J'espère atteindre Angers avant minuit. J'ai repris des forces et la fatigue s'est faite un peu oublier. J'assiste à un très beau coucher de soleil et je pédale sans trop d'effort vers Clermont Créans. Sur le côté de la route, une voiture est arrêtée. Le conducteur me crit qu'on ne voit pas bien ma lumière rouge de casque. Je m'arrête pour la poser sur ma selle et je repars.

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Quand la nuit tombe, je sens que la fatigue reprend le dessus.J'arrive à Clermont Créans en suivant une belle descente. Grisé par la vitesse, je reprends de l'énergie pour continuer. Cependant, la traversée de la ville est très longue et assez subitement, le doute s'installe sur mes capacités...

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Très belle vue de Clérmont Créans...

 

10. Clermont Créans - Angers (51,8km)

Il fait maintenant nuit noire. Mon maigre éclairage n'est pas du tout adapté à la situation ! Ma lampe de guidon éclaire faiblement à 3 mètres devant moi tandis que ma lumière frontale illumine beaucoup trop haut ! Je suis obligé de baisser un peu la tête pour me repérer avec les lignes blanches. C'est éprouvant et je dois me concentrer pour rester sur la route, surtout quand je me fais doubler par les quelques poids-lourds. De surcroît je me prends tous les moustiques qui sont attirés par le point lumineux !

Les kilomètres s'égrainent trop lentement ! Je n'arrive plus qu'à avancer par à-coups. Vers Bazouges, je passe devant un hôtel et me demande déjà si je ne vais pas prendre une chambre ! Pourtant je continue.

A La Chapelle St Laud : je n'en peux plus ! Arrivé à l'église, à 23h, je me pose sur un banc et décide de dormir un peu. Evidemment, ce ne sont pas les conditions idéales ! C'est dur, il y a du bruit et surtout il fait très froid ! J'enfile ce que je peux comme vêtements et m'allonge... Je somnole une petite heure sans réussir à me détendre. Et il y a ce froid qui s'immisce de plus en plus ! Je prends alors la décision de repartir à minuit. Je reprends la route en grelottant malgré mes trois épaisseurs. Je mettrai un bon quart d'heure à me réchauffer.

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Une maison pour la nuit...

Je suis toujours fatigué et ne pense qu'à dormir. J'arrive à St Sylvain d'Anjou, aux portes d'Angers, j'aperçois un Etape Hôtel au loin... L'envie d'un bon lit est trop forte ! Avant même d'entrer dans la ville, je bifurque sur la droite en priant pour qu'il reste une chambre pour moi !

Une fois devant l'ordinateur de l'hôtel, je peux effectivement prendre une chambre, rentrer avec le vélo et m'installer tranquillement. Je mange un peu et je descends prendre un café avant de remonter pour me doucher et dormir. Il est presque 2 heures du matin...

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11. Angers - Chalonnes sur Loire (25,2km)

Il y 8 heures du matin. Je me réveille; prépare mes affaires et descends pour prendre le petit déjeuner. Je discute avec mes voisins de table pendant que j'avale tout ce que je peux... Vingts minutes après je suis sur le vélo, reposé et les jambes en bon état. Je me dis que j'ai fait le plus gros et qu'en prenant mon temps, je serai à Saint Gilles vers 15h...

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Je traverse Angers en travaux et rejoins Anjou après quelques difficultés. Je parcours ensuite de petites routes sympathiques jusqu'à Bouchemaine. C'est à partir de cette ville que les difficultés commencent.

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D'une part, je n'arrive pas à suivre la Loire. J'alterne les côtes et les descentes jusqu'à Savennière pour trouver enfin une route dédiée aux vélos le long du fleuve. D'autre part, le vent souffle de plus bel et il est difficile d'accélérer. Je prends un grand pont qui mène à Chalonnes. La ville est assez grande et la sortie s'opère par une grande montée.

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Vue du pont.

12. Chalonnes sur Loire - Montrvaux (25,7km)

En sortant de la ville, j'ai déjà faim mais j'espère tenir jusqu'à Montrevaux. J'empreinte la D762 qui est une route assez large mais plutôt calme. Je lutte contre le vent qui souffle de plus en plus fort. A St Pierre Montlimart, je ne tiens plus et vais au supermarché. Je prends du Coca et un cake mais il y a trop de monde à la seule caisse ouverte. Je repose tout et repars. Dans mon sac, il me reste quelques petits saucissons que je mange avec une barre de céréale...

Arrivé à Montrevaux, je décide de pousser jusqu'à Tillières...

13. Montrevault - Tillières (16,9km)

Je commence le parcours dans les champs et les vignes. La route est toujours constitué de petites côtes, de faux plats montant et descendants. Google ne m'avait pas prévenu ! Et j'ai même l'impression que le calcul de distance théorique sur internet n'a pas pris en compte les dénivelés constants !

Arrivé à Tillière, je veux acheter quelque chose mais l'épicerie ne prend pas la carte bleue pour des petites sommes : argh ! Du coup, j'achète juste de l'eau avec les 2 euros qui me restent et me dit que je tiendrai jusqu'à Clisson. J'essaye de sortir de la ville mais il y a des travaux sur la route que je veux prendre... Je me dirige au hasard et entame quelques kilomètres face à un vent violent et une montée incroyable ! C'est évidemment arrivé en haut que je me rends compte que c'est la mauvaise direction!

14. Tillières - Clisson - Vieillevigne (30,4km)

Une fois dans la bonne direction, je m'enfonce dans les vignes du Muscadet... Et là j'ai une énorme fringale! Je commence même à avoir la tête qui tourne un peu : je n'ai plus rien dans l'estomac et il faut tenir encore quelques kilomètres jusqu'à Clisson.

Toujours face au vent, je m'engage sur une petite route rectiligne qui va vers le centre ville. Une fois le panneau "Clisson" franchi, je demande à une personne où je peux trouver à manger. Elle m'indique un centre commercial que je vais rejoindre alors que le ciel se couvre et que le vent s'intensifie.

Au Mac Do (toujours!), je fais le plein : 2 hamburgers, patatoes, jus d'orange et glace. Je profite de ce repos pour regarder mes mains : j'ai une énorme ampoule à la paume gauche. Je la perce et sens instantanément une vive brulure ! Je ne pourrai plus m'appuyer correctement sur le guidon. Je reprends la route, à 14h40, en passant par le centre ville de Clisson. J'ai un peu de mal à trouver la direction de Vieillevigne et dois attendre 3 personnes avant qu'on m'indique la bonne route. Une fois sorti de la ville, il reste 15km. La température a baissé et avec le ventre plein, j'arrive son trop de problème à finir cette étape.

15. Vieillevigne - Falleron (24,2km)

La sortie de Vieillevigne se fait en montée. Je mets ensuite le cap vers Rocheservière : c'est un grand axe sans trop de voitures. A Légé, je contourne la ville pour reprendre une route encore plus grande et qui ressemble vraiment à une Nationale. Je vois de temps en temps une indication "St Gilles" et cela me redonne du courage pour finir. Après les mains, ce sont les fesses qui flanchent ! Dès que je me lève de ma selle ou que je m'asseois, je sens une douleur intense sur la peau, genre coup de soleil...

J'entre enfin dans Falleron pour entamer les 30 derniers kilomètres...

16. Falleron - Saint Gilles Croix de Vie (30,4km)

Niveau dénivelé, je pensais être tranquille sur la fin mais je constate qu'il y a bien un relief vendéen ! De La sortie de Falleron jusqu'à Commerquiers, c'est un ensemble de légères côtes et de faux plats. Je crois atteindre des sommets à des virages mais je constate que ça grimpe encore ! C'est très difficile d'assurer une moyenne honorable malgré mon envie d'en finir au plus vite. A partir de Commerquiers, je reconnais les routes et ça me rassure. Il est 18h, je vais bientôt entrer dans le Fenouiller et arriver par le Super U de St Gilles.

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"Tu nous la copieras ta balade..."

18h20, je suis arrivé ! Je me prends en photo à côté du panneau de la ville avant de faire quelques courses pour le repas du soir. 20 minutes plus tard, j'entre dans l'appartement. Je m'étire, je mange. J'ai le gros orteil droit engourdi (et ce n'est toujours pas revenu 10 jours plus tard !)

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Je ne sais pas si je recommencerai ce traget, du moins pas dans les mêmes conditions de vent. En roulage, j'ai fait du 22,5km/h de moyenne. En comptant le repos, je dois être à 13,5km/h ! C'est à dire moins vite qu'au Mans à roller (16km/h)! Ce parcours m'a d'ailleurs permis de prendre du recule par rapport aux 24h sur le circuit Bugatti : ce que j'ai vécu là était beaucoup plus dur ! Pas d'assistance, obligation d'aller au bout, la circulation, suivre un itinéraire, se perdre... Malgré tout, peut-être essaierai-je d'autres longues distances ou sinon moins long mais à roller.

 

 

11 août 2010

Je pars demain pour la Vendée

Petite angoisse ce soir : vais-je tenir les 450km à vélo sur 24h?

J'ai eu un mois de juillet plutôt calme et ma sortie à Beauvais (165 km en tenant 27km/h de moyenne) m'a laissé quelques traces... 

Niveau vêtements et nourriture, c'est encore le minimum : un short de bain, un sweat de vélo, un t-shirt de vélo, un imperméable fluo, un sandwich pour 11 heures, 2 salades et un sachet de petits saucissons pour la nuit, quelques barres de céréales, deux gourdes.

J'achèterai à manger le long du parcours pour le midi et le soir.

Pour l'équipement, j'ai réparti les poids pour ne pas avoir tout sur le dos : un petit sac de guidon, un porte carte, un étui de cadre et un petit sac à dos. Mon téléphone et un appareil photo. 3 chambres à air. En ce qui concerne la sécurité, j'ai un casque avec une lumière blanche vers l'avant et une rouge à l'arrière, une veste fluo, un éclairage avant sur le guidon.

En visant 23km/h de moyenne, cela donne 20 heures et 4 heures de pause. Départ à 7h.

10 août 2010

Etude trajet Herblay - St Gilles Croix de Vie

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24 heures du Mans roller en solo
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